«Au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit... »
La prière était une invitation à contempler le cœur de notre spiritualité.
L'exhortation de Pierre Bienvenu Noailles aux premiers membres de la Sainte-Famille d’aller souvent « en
esprit dans l'étable de Bethléem et la maison de Nazareth », était un appel à
partager sa propre source d'inspiration pour vivre, pour ainsi dire, dans l'intérieur
« de la Sainte Famille ».
Dans cet espace familial sacré, il contemple comment l'amour de Dieu vécu
dans une totale disponibilité, est le ciment qui unit Jésus, Marie et Joseph,
au point d’y entrevoir comme le reflet de la communion trinitaire.
« Sainte
Famille, douce image de la Trinité » écrivait-il.
Andrei Roublev, l’auteur de cette
icône, gardait sans cesse dans son cœur cette exhortation si souvent entendue de
la bouche de ses maîtres :
« vaincre la
déchirante division du monde par la contemplation de la Très Sainte
Trinité ».
Quelques siècles plus tard, Pierre Bienvenu Noailles nous invitera à :
« construire une
‘société nouvelle’ par la contemplation de ‘la Sainte Famille, douce image de
la Trinité’ ».
Une méditation sur l'icône a fait
ressortir la grandeur incroyable du mystère de la Sainte Trinité, représentée
par trois anges que la tradition chrétienne a vus comme le symbole de
l'harmonie trinitaire. Ils sont à la fois semblables, de même nature, sans
confusion et cependant différents sans
séparation. Entre eux circule une complicité, un courant d’amour rendu sensible
par le mouvement circulaire qui entraîne tous les éléments de l’icône.
Il a également souligné l'acquiescement merveilleux et la participation des
Trois dans l'Incarnation et chaque action divine.
L'espace vide devant l'autel est une invitation pour nous à prendre place à
leur table, partager leur repas et leur vie. Si nous acceptons cette invitation,
nous recevons la promesse, « nous viendrons (chez vous) et y ferons notre demeure
(avec vous). » (Jn 14, 23)
Après avoir chanté « UBI CARITAS », ponctué par des versets de la
Parole de ce jour (Jean 14, 21, 23, 26), toutes ont prié :
« Dieu, source d’amour, dans la résurrection du Christ, tu nous
recrées pour la vie éternelle ; multiplie en nous les fruits du sacrement
pascal : fais-nous prendre des forces neuves à cette nourriture qui apporte le
salut. Par Jésus, le Christ, notre Seigneur. AMEN »
Cela a guidé les capitulantes vers la suite du travail, en gardant le lien
avec ce qu’il s'était passé auparavant.
Christine a fait le lien dans son introduction au travail de la journée.
Le comité de direction avait travaillé la veille au soir, rassemblant le
travail accompli par les groupes dans un premier document. Il n'est en aucun
cas terminé. Il est nécessaire de réfléchir plus longuement.
Les capitulantes ont été invitées à accepter toutes les idées et les
différences, à écouter plus avec le cœur qu’avec la tête.
Premier document du comité de direction
Les principales idées proposées par les capitulantes ont été présentées
succinctement au moyen de diapositives. Les images symboliques parlent avec autant
d'éloquence que les mots.
Pour voir le document complet, cliquez sur la première diapositive.
Un tonnerre d'applaudissements des capitulantes a remercié le comité du travail
accompli en leur nom.
Une fois de plus, les déléguées se sont réparties en groupes pour voir ce à
quoi elles donneraient plus d'importance, ce qui aurait été omis, les ajouts qu’elles
voulaient faire à la suite de la réflexion de la soirée précédente.
Certains points soulevés par les groupes :
Primauté de Dieu, la dimension contemplative de
notre vie, la puissance transformatrice de l'Eucharistie, la nécessité d'être
enracinée dans notre spiritualité alors que nous vivons dans le monde réel,
sont des aspects qui pourraient être plus fortement exprimés.
« Exode », l'un des symboles utilisés hier
parlait fortement à tous et soulevait d'autres questions :
C'est un défi à examiner de près : qu’est-ce qui nous retient de
sauter dans l'inconnu, quand il semble que nous le voulons vraiment.
Toutes les questions de JPIC sont un appel à sortir. Cela peut être plus
implicite que souligné dans le document. L'intégrité de la création comme
problème pourrait être renforcé.
Interdépendance, on doit mettre davantage l'accent
sur ce concept très important et même l’étudier.
La gouvernance souligne la nécessité de passer à un nouveau style de gouvernance,
moins hiérarchique ou pyramidale, plus féminine, la sagesse des anciens et la
nouveauté des jeunes sœurs peuvent être combinées. Toutes exercent leur
responsabilité de membre.
Mission, toutes sont appelées à être
missionnaires, quel que soit l'âge ou le lieu ; la mission ad extra nécessite
un temps supplémentaire de conversion pour s’ouvrir à une situation nouvelle et
différente.
Le thème du chapitre est la mission. L’audace dont nous parlons est en
relation avec la mission et pas simplement les apostolats.
Langage, ne pouvons-nous pas trouver de
nouveaux mots pour exprimer des idées anciennes, par exemple Dieu Seul comme
primauté de Dieu ?
Témoin, dans nos relations, témoignons-nous
de la joie de l'Évangile ?
D’autres termes seront repris par différents moyens.
Deux tâches pour terminer la journée
Notre vie consacrée pour la mission
Les vœux pour la
mission
Ce
document
du chapitre général de 2008, toujours d'actualité, a été révisé.
Il
est demandé au chapitre de réfléchir
profondément sur ce document, de le relire dans la prière à
la lumière du travail déjà
accompli et de voir comment il est interconnecté avec lui.
Groupes de discernement
Dans
une semaine, le chapitre
devra élire une nouvelle
responsable/supérieure générale, la
personne qui sera le visage public
de l'Institut. Pour ce faire, la première étape est d'établir des critères.
Compte
tenu de tout ce qui a été dit, quelles sont les qualités nécessaires à la
personne qui sera appelée à diriger l'Institut jusqu'en 2020 ? Il n'est pas question de donner des noms pour l'instant, simplement des critères.
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